Des dalles de stabilisation pour en finir avec la boue du paddock.

Phénomène typique des saisons froides, vos chevaux ou poneys au paddock commencent à piétiner dans la boue.

L’image du paddock à l’automne et en hiver est souvent la même : toute une zone du terrain devient une grande flaque et vos équidés se massent dans un coin, les pieds enfoncés dans la terre détrempée et le crottin.

Un paddock ne devrait jamais ressembler à cela.

Pour en finir avec la boue et obtenir un paddock parfaitement sain, vous devez l’envisager moins comme un pré… que comme une allée carrossable.

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L’intérêt d’un paddock pour le cheval : un retour à l’état de nature

Lorsqu’il est au paddock, le cheval est au plus proche de son état de liberté. Il peut marcher, trotter ou galoper à l’envie (selon la surface du pré), faire des cabrioles, se rouler, interagir avec le troupeau, etc.

Éventuellement, il en profitera aussi pour grignoter. En effet, à l’état de nature, un cheval passe des dizaines d’heures par jour à manger en petites quantités. Toutefois, le paddock n’a pas vocation à servir de cantine comme une pâture par exemple.

En laissant vos chevaux au paddock, vous répondez à un besoin fondamental chez eux. Ils y retrouvent un comportement social naturel très important. Ils y pratiquent aussi une forme d’exercice qui n’a rien à voir avec le travail équestre classique.

Or, à l’état de nature, les équidés recherchent en priorité les sols secs et fuient la boue. Il n’y a donc pas de raison pour qu’il en aille autrement dans un centre équestre.

Pourquoi le sol de paddock ne se tient pas ?

C’est avant tout une question de nature et de comportement. La pente influe également sur la stabilisation des sols.

Sous l’effet du piétinement des chevaux, un sol va enfoncer, tenir bon ou se défaire complètement. Cela dépend notamment de sa composition et de sa capacité à absorber l’eau.

La texture du sol peut être plus ou moins argileuse et donc le rendu plus ou moins humide.

Plus sa granulométrie est fine, plus le sol aura tendance à se délier en temps de sécheresse… et à stocker l’eau de pluie.

Cela ne veut pas dire que des granulats plus épais auraient tendance à mieux tenir votre sol ! N’imaginez pas couvrir un terrain boueux de sables épais pour absorber les flaques pluviales : c’est inutile. Vous ne feriez qu'ajouter des millimètres de complication au problème existant. 

Si vous hébergez de nombreux résidents ou que vos chevaux font des passages réguliers sur un paddock argileux, vous aurez presque à coup sûr un sol boueux. À moins de changer sa structure. 

Plus qu’un paddock, une allée carrossable

Cette idée paraît saugrenue mais elle ne l’est pas tant que ça.

Une des caractéristiques essentielles du paddock, c’est sa fréquentation. Le passage répété des chevaux risque de produire un effet de poinçonnement. Comme il peut s’en produire, finalement, sur une surface compacte. Vous devez éviter que le sol enfonce sous la charge des chevaux.

Dans une écurie, un problème similaire peut se poser sur une allée carrossable, un chemin d’accès emprunté par des engins lourds ou encore des places de parking. Le passage répété de voitures et poids lourds rend ces allées et aires de stationnement vulnérables.

Vous avez des sols en terre ? Vous prenez le risque de voir les véhicules embourbés en hiver.

Des allées de gravier ou gravillons ? Le sol ne tient pas, les cailloux volent en bordure du chemin.

Vous avez préféré une option tout ciment ou enrobé béton avec un bon compactage ? Vous prenez le risque que le sol se fende sous le poids des pluies, et d’avoir un fort ruissellement qui rendra les bordures boueuses.

Pourquoi stabiliser vos sols ? 

Victoria Bonnet, responsable technique et commerciale des sols équestre Ecoecurie vous répond : 

« Deux raisons principales : le confort du cheval et le vôtre. Elle intervient à un moment où les sols ne sont plus praticables par les chevaux et, généralement, ça devient alors très désagréable à vivre pour l’utilisateur. 

Pour vos chevaux, un sol stabilisé a à voir avec le bien-être au quotidien. La gestion des maladies, la santé des pieds liées à l’humidité, à la boue, leur confort de vie, etc..

Pour vous, c’est l’assurance de ne plus avoir les pieds dans la boue. Vous pourrez évoluer de manière pratique et raisonnée sur vos sols. »

Avant de vous lancer, insiste Victoria Bonnet : il est important de mettre en place une étude de projet. 

« La stabilisation d’un sol de paddock est quelque chose d’assez simple mais qu’il faut bien penser pour que ce soit durable. Vous devez prendre en compte le milieu de vie du cheval, votre façon de gérer vos chevaux et l’état des sols actuels. L’étude de projet priorisera aussi les surfaces à stabiliser, car le but n’est pas de stabiliser un paddock entier, mais les zones de vie. Affouragement, nourrissage, abreuvement, abris ou entrées de paddocks… » 

La suite dans la vidéo. 

Que vont y changer des dalles de stabilisation ?

Pour un sol de paddock, comme pour un chemin boueux ou une allée carrossable, la solution idéale est un système de dalles stabilisatrices. Leurs bénéfices pour vous et vos écuries sont nombreux :

• Le sol se tient, grâce à la pose de dalles de stabilisation alvéolaires (système clipsable, simple et rapide à monter) ;
• La souplesse du matériau des alvéoles et du lit de sable (ou remplissage minéral) garantit le confort des pieds de vos chevaux ;
• C’est un système drainant : plus de flaques, infiltration des eaux de pluie directement dans le sol ;
• Un sol perméable mais jamais boueux et sans flaques d’eau.

Comment stabiliser le paddock avec des dalles de stabilisation ?

Vous avez plusieurs options qui dépendent de votre budget, de la nature du sol et de l’intensité de l’utilisation du paddock.

Pour un diagnostic de votre terrain, contactez les experts ECOVEGETAL.

• Il est conseillé, pour un projet d’ampleur, de réaliser une étude géotechnique pour préparer les fondations si vous avez un sol très argileux.
• Vous pouvez poser vos dalles de stabilisation alvéolées en plastique recyclé, sans fondation, sur un terrain peu argileux. Vous obtenez un sol stabilisé, à condition qu’il subisse peu de passage (moins d’une dizaine de chevaux). Mais cette option est plutôt à réserver aux espaces couverts.
• Sur un sol moyennement drainant, vous pouvez poser des fondations minimales. Vous allez procéder au terrassement pour obtenir un fond de forme plan, poser un géotextile, niveler une couche de réglage. Et par-dessus, vous pouvez utiliser des dalles type ECORASTER. La découpe et la pose de dalles est très rapide.
• Il reste enfin l’option des fondations standard. À privilégier pour les sols peu portants et imperméables. Vous allez préparer une fondation minimale, à laquelle vous ajouterez une fondation en grave drainante (20/40) sur une épaisseur de 10 à 20cm.  

Remplissage

Couche de sable, graviers (comme pour vos voies carrossables et allées piétonnes), vous avez le choix des matériaux pour remplir les alvéoles. Il est peu recommandé d’engazonner ces surfaces de paddock. Si une dalle gazon fonctionne parfaitement pour des parkings (y compris avec passage des véhicules lourds), le végétal supportera mal le piétinement des sabots.   

Ce que va changer la dalle stabilisatrice dans un paddock

Au final, vous obtiendrez des sols à la fois souples et avec une bonne résistance à la compression.

Ces sols perméables offrent un meilleur drainage et une excellente capacité d’infiltrer les eaux pluviales. Vous contribuez à limiter les phénomènes d’érosion et de ruissellement.

Enfin, vos chevaux qui gardent les pieds au sec toute l’année pourront vous dire merci…

Consultez ici les solutions ECOVEGETAL de dalles de stabilisation chevaux.

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