Clôture chevaux : qu’en perçoivent vraiment vos chevaux ?
Certains signaux sont évidents pour nous, humains. La couleur rouge pour signaler un danger ou une interdiction ferme, le triangle, les bandes orangées, le jaune fluo visible à distance, un mur surmonté de barbelés... Nous lisons presque instinctivement ces messages universels comme des alertes ou des barrières à ne pas franchir. Mais ils relèvent d’une grille de lecture exclusivement humaine.
Les animaux font en revanche une lecture de leur environnement très différente. De la forme de la pupille qui indique son statut de proie ou de prédateur à son milieu de vie traditionnel, chaque animal perçoit ce qu’il l’entoure à sa manière.
C’est pourquoi un ruban électrique strié de rouge n’aura sans doute pas l’impact que vous recherchez.
Pour choisir la bonne clôture, il peut être intéressant de comprendre les signaux que perçoivent vraiment les chevaux en domestication. Vous devez donc raisonner comme un cheval.
Comment le cheval capte-t-il son environnement ?
Naturellement, le cheval prend connaissance de son environnement distinctement de l’homme. Proportionnellement à sa taille, son œil est l’un des plus gros des mammifères terrestres.
Ses yeux latéraux lui donnent une vision panoramique de chaque côté, presque deux fois plus étendue que celle de l’homme. Ses zones aveugles (derrière sa croupe et sous son menton, lorsqu’il a l’encolure relevée), lui font lever et baisser la tête pour mieux percevoir un objet. C’est cette vision globale qui lui permet de réagir vite en cas de menace. Étant une proie à l’état naturel, et relativement peu armé pour se défendre, sa vision est essentielle.
Les chevaux ont au final une vision légèrement moins précise que celle des hommes, mais une meilleure appréciation de la hauteur, distance et profondeur. Ce qui devient intéressant au moment d’approcher une clôture, une barrière ou un obstacle. Globalement, l’équidé voit loin mais de façon peu précise. Il distingue donc une menace à grande distance, même s’il ne peut pas bien la définir (à l’inverse d’un prédateur, qui a une vision binoculaire étendue et plus précise).
Votre clôture peut donc être vue de loin, à condition d’être perçue en tant que telle. C’est-à-dire comme un élément de clôture ou d’enceinte, compréhensible d’un point de vue équin. Oubliez les fils trop fins et les barbelés, qui relèvent par ailleurs d’une vision punitive. Votre barrière chevaux pourrait au contraire améliorer le bien-être des pensionnaires dès lors qu’ils l’identifient comme une protection bien visible et rassurante.
Quelles couleurs distinguent réellement les chevaux ?
Côté couleurs, les équidés ne voient certes pas en noir et blanc... Mais ils n’ont pas une vision très colorée du monde.
Leur perception dichromatique se réduit à un nuancier de jaunes et de gris. Les tons du vert au jaune se déclinent dans la première, tout le reste du spectre en gamme de gris. Ce qui veut dire qu’un cheval ne fait pas vraiment de distinction entre le rouge et le bleu. Mais qu’une clôture marron sur fond vert a des chances de ressortir.
Il est donc inutile de peindre vos clôtures de couleurs vives pour attirer l’attention de vos chevaux. Outre la question esthétique (et d’accord avec les plans urbains établis), c’est la question de l’efficacité qui doit s’imposer. Mieux vaut donc prévoir une clôture chevaux bois et lasure bien visible, que vos chevaux pourront distinguer.
Quelle taille pour une clôture chevaux efficace ?
La question de la perception s’étend aussi à l’épaisseur de la barrière ou clôture pour le cheval.
La hauteur des piquets, le nombre de lices sont régis par des normes qu’encadre l’IFCE. De 80 à 140cm pour un cheval, 80cm de hauteur pour un poney, ou jusqu’à 170cm de hauteur pour une clôture pour étalons.
Au-delà de la hauteur, en imposant une certaine épaisseur de clôture, vous posez une limite claire, qu’il n’essaiera pas de franchir. Un fil de fer très haut est clairement insuffisant, un muret inutile. Votre clôture doit permettre au cheval de se sentir protégé sans étouffer. Il est aussi important qu'il puisse voir au-delà, car un bruit qu’il ne peut pas identifier sera perçu comme une menace et entraînera un comportement craintif voire agressif.
Si votre clôture sépare un paddock ou un pré d’un champ ou d’un espace relativement sauvage où peuvent circuler des animaux nocturnes ou nuisibles (blaireau, sanglier, renard...), pensez à ajouter une lice basse pour empêcher leur passage. Vos chevaux le percevront comme un élément de sécurité ce qui en fera le bon équipement équestre.
Le bon matériau pour une clôture chevaux
Il peut arriver qu’un cheval cherche tout de même à passer cette barrière infranchissable. Accès de panique ou démonstration de puissance, il n’a plus peur de la barrière et fonce dedans.
Le risque, avec une clôture trop rigide, c’est qu’elle résiste et blesse le cheval, ou qu’elle se brise sous son poids (choc brutal, fractures, éventration).
Un matériau solide et souple à la fois se pliera juste assez pour ne pas blesser le cheval. La clôture HORSERAIL, par exemple vous offre précisément la garantie de solidité essentielle tout en protégeant les membres et autres parties du corps qui pourraient être impactées si le cheval décide de la franchir. En cas de choc avec le cheval, elle se couche au sol sous son poids sans céder. Pas de risque de coupures ou de fractures, et votre barrière se redresse facilement par la suite (sans avoir à la remplacer intégralement).
Pensez-vous que vos chevaux perçoivent le bon message ? Clôture rassurante, barrière limitante, le message visuel est-il bien reçu ?
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